Ne vendez pas les forêts du Pérou Président Humala !

L’activiste Lea Horak, de l’association allemande „Rettet den Regenwald e.V.“, transmet en mains propres une lettre de pétition et la liste de ses 139.000 signataires au ministre de l’environnement péruvien Manuel Pulgar-Vidal Le ministre de l’environnement Pulgar-Vidal réceptionne 139.000 signatures collectées par Sauvons la forêt (© Christine Denck)

14 juil. 2014

Des activistes de Sauvons la forêt ont profité de la visite officielle des plus hautes autorités du Pérou le lundi 14 juillet à Berlin pour rencontrer le ministre de l’environnement Manuel Pulgar-Vidal. Ils lui ont remis les 139.000 signatures de notre pétition réclamant l’arrêt des déboisement de la forêt amazonienne.

Berlin - Des militants de l’association Sauvons la forêt sont venus manifester contre la politique environnementale du Pérou en marge de la réunion ministérielle sur le changement climatique dite "dialogue de Petersberg“ à laquelle participait le Président péruvien Ollanta Humala.

Malgré les discours du gouvernement péruvien sur sa volonté de lutter contre le changement climatique, la déforestation se poursuit dans le pays sud-américain. L’expansion des cultures, notamment celles d’huile de palme, cause de graves dommages à l’Amazonie péruvienne, en particulier dans les départements du Loreto et d’Ucayali. En outre, le président Humala souhaite faire passer une loi qui faciliterait aux entreprises nationales et internationales l’accès aux matières premières du pays…

Umweltminister Peru Berlin Protest

Face à l’insistance de nos militants réunis sur la Pariser Platz, la délégation péruvienne a fini par réagir. Le ministre de l’environnement Manuel Pulgar-Vidal est ainsi venu en personne pour réceptionner notre pétition « Offensive de l’huile de palme sur l’Amazonie ». M. Vidal a déclaré ne rien savoir des déboisements opérés dans la région du Loreto et promis de transmettre au président Humala la lettre de pétition et ses 139.000 signatures.

>>>   Signer la pétition   >>>

Lorsque le président Humala est apparu un peu plus tard aux côtés de la chancelière Angela Merkel, la détermination de nos militants n’avait pas faibli. Ils l’ont interpellé avec des slogans tels que « Ne vendez pas les forêts du Pérou président Humala ! »  ou « Fini les discours, place à l’action ! ».

Espérons que le président Humala nous aura entendu d’ici la prochaine Conférence des Nations-Unies sur les Changements Climatiques (COP) dont le Pérou sera hôte au mois de décembre. D’ici là, nous restons mobilisés et invitons toutes et tous à participer à la diffusion encore plus large de notre pétition.

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