Le lion Cecil massacré Stoppez la chasse aux trophées
Des amateurs de gros gibiers tuent des milliers d’animaux menacés de disparation. Les États-Unis et l’Union européenne autorisent l’importation de trophées comme les têtes, les peaux et les dents. Exigez du président Obama et du président de la Commission européenne Juncker qu’ils interdisent l’importation de tels trophées de chasse.
AppelPrésident Barack Obama, Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker
“Les États-Unis et l’Union européenne autorisent l’importation de trophées comme les têtes et les peaux. La chasse aux trophées doit cesser.”
En juillet, le chasseur américain de gros gibier Walter Palmer a tué Cecil, le lion iconique du Zimbabwe. Deux accompagnateurs ont tout d’abord attiré l’animal hors du parc national de Hwange. Puis, Palmer a gravement blessé le fauve avec un arc et une flèche. Mais il lui aura fallu 40 heures avant de parvenir à achever Cecil avec son fusil. Le cadavre a été retrouvé sans tête ni peau. Les défenseurs des animaux craignent que les six lionceaux de Cecil soient également tués car ils seront rejetés par le nouveau mâle dominant de la meute.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ne classe le lion d’Afrique que dans la catégorie des espèces menacées (vulnérables), bien que leur population soit tombée à 32 000 individus tout au plus. En revanche, en Afrique occidentale, il est inscrit sur la liste des espèces en danger critique d’extinction (critically endangered). Les animaux voient leur habitat se réduire comme peau de chagrin, ne trouvent que peu de proies et sont tués par les éleveurs. La chasse aux trophées contribue, de surcroît, à décimer les populations.
Les États-Unis et l’Union européenne soutiennent la chasse en autorisant l’importation de trophées provenant de nombreuses espèces menacées ou en danger d’extinction. Chaque année, quelque 200 trophées provenant de lions sont rapportés par les chasseurs pour leur « utilisation personnelle », en particulier en Allemagne, en France et en Espagne. 300 sont introduits aux États-Unis.
S’il-vous-plait, exigez du président américain Barack Obama et du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qu’ils interdisent, sans exception, l’importation de trophées provenant d’espèces menacées. Il faut stopper la chasse aux trophées.
LettrePrésident Barack Obama, Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker
Monsieur le Président Barack Obama,
Monsieur le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker,
Chaque année, des touristes chasseurs tuent des milliers d’animaux menacés de disparation en
Afrique. Beaucoup rentrent aux États-Unis ou dans l’Union européenne avec des têtes, des peaux et des dents provenant de ces animaux.
La mort, en juillet, de l’emblématique lion Cecil au Zimbabwe a suscité une immense vague d’émotion à travers le monde : un chasseur de trophées américain a abattu le lion. Avant cela, Cecil aurait été attiré en-dehors du parc national de Hwange.
Tandis que les guides locaux du chasseur ont été arrêtés, l’Américain n’encourt aucune peine car l’importation de trophées provenant de lions est autorisée. L’Union européenne n’interdit pas non plus entièrement ce type d’importation.
La population du lion d’Afrique étant tombée à 32 000 individus maximum, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) l’a inscrit sur la liste des espèces menacées (vulnerable). En Afrique occidentale, il figure dans la catégorie des espèces en danger critique d’extinction (critically endangered).
Il est inacceptable que des chasseurs venus des États-Unis ou de l’Union européenne tuent des animaux comme les lions pour leurs trophées. Nous vous exhortons à interdire, sans exception, l’importation de trophées de chasse provenant d’espèces animales menacées.
Avec nos salutations distinguées