URGENT : soutenez l’appel des Indiens d’Amazonie à l’ONU
Les peuples indigènes d'Amazonie sont partout menacés par la perte de leur habitat, la forêt tropicale : au Brésil, en Equateur, au Pérou et dans les pays voisins. Ils lancent aujourd’hui un appel à l'ONU et aux gouvernements pour stopper la destruction du plus grand écosystème de la planète. Soutenez-les avec votre signature !
AppelÀ l'ONU et aux gouvernements des pays d'Amazonie
“Merci d’aider à défendre la forêt amazonienne avec votre voix. La déforestation et l’extinction des populations indigènes doivent prendre fin au plus vite.”
« Nous vous écrivons car un quart de l’Amazonie, ce trésor global de biodiversité, a déjà été détruit. Si la déforestation ne cesse pas, nous parviendrons d'ici quelques années à un point de non retour avec l'effondrement de cet écosystème qui ne pourra plus assumer ses fonctions vitales pour la planète. »
C'est avec cette terrible prédiction que les populations indigènes d’Amazonie lancent un appel à la communauté internationale. Réunis dans l'alliance COICA qui regroupe villages, communautés ainsi qu’associations locales et nationales, ils demandent à l’ONU et aux gouvernements sud-américains de protéger le territoire amazonien.
Les peuples indigènes ne font pas que préserver les forêts tropicales avec leur mode de vie respectueux de l'environnement, ils agissent aussi contre leur pillage par les industries du bois et de l'agroalimentaire, les sociétés minières et les projets de méga-barrages.
Ils sont pour cela souvent menacés, poursuivis ou criminalisés. La conséquence en est de graves atteintes aux droits humains, comme l'assassinat de dix membres d’une tribu isolée par des chercheurs d’or rapporté par le New-York Times en septembre 2017.
La préservation de l'Amazonie est aussi importante pour nous : la forêt tropicale régule le climat de l'Amérique du Sud mais influence aussi celui de la planète. La déforestation à grande échelle provoque l'émission massive de CO2 et favorise les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresse, les pluies torrentielles et les violentes tempêtes.
Les organisations indigènes appellent l'ONU et les gouvernements des pays amazoniens à « agir de manière globale car la déforestation tropicale et les atteintes environnementales dans un pays affectent aussi ses voisins et toute la planète. »
Soutenez leur revendication en signant la présente pétition
ContexteSources et informations supplémentaires
- Article du Monde Le massacre des Indiens continue au Brésil
- Article du New-York Times ‘Uncontacted’ Amazon Tribe Members Reported Killed in Brazil
- Page officielle de la COICA Coordinadora de Organizaciones Indígenas de la Cuenca Amazónica
- Page officielle de l’AIDESEP Organización vocera de los pueblos indígenas de la Amazonía
- Page officielle de l’OPIAC Organización Nacional de los Pueblos Indígenas de la Amazonia Colombiana
- Article de Servindi ¿Por qué 9 países se preparan para marchar en defensa de la Amazonía?
- Article de RT ¿Un nuevo genocidio? Las claves de la masacre de una tribu que nunca contactó con la civilización
- Publication de l’AIDESEP Intensa jornada por la Gran Movilización Amazónica Internacional
Destinataires de la pétition
- Mme Victoria Tauli-Corpuz, Rapporteuse spéciale sur les droits des peuples autochtones de l’Organisation des Nations unies (ONU)
- M. Erik Solheim, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
- M. Ib Petersen, Président du Conseil d'administration du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
- M. Guy Ryder, Directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT)
- Mme Anastasia Crickley, Présidente du Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD)
- M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
- M. José Graziano da Silva, Directeur général à l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
- Mme Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
- Mme Cristiana Pașca Palmer, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique (CDB)
- Mme Irina Bokova, Directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)
À l'ONU et aux gouvernements des pays d'Amazonie
Madame, Monsieur,
Nous vous adressons ce courrier en soutien à la Coordination des Organisations Indigènes du Bassin Amazonien (COICA) et à ses revendications :
L’Amazonie est un organisme unitaire et continu devant être traité dans sa globalité, quand bien même son territoire s'étend sur neuf différents pays. Protéger une zone tout en délaissant une autre n’a aucun sens. Il en va des campagnes de vaccination se limitant à un seul pays tout en laissant les gens tomber malades de l’autre côté de la frontière, des atteintes portées aux pays situés en aval d’un fleuve où l’on construit un barrage, de l’épandage de milliers de tonnes de substances toxiques dont les poisons se répandent dans l’atmosphère et les rivières et intègrent la chaine alimentaire.
La situation est particulièrement urgente comme le montre le meutre récent de dix membres d’une tribu isolée au Brésil. Les populations indigènes d’Amazonie souffrent de nombreuses menaces et exactions : projets miniers, agriculture industrielle et ses monocultures de palmiers à huile ou de soja, forages pétroliers, exploitation forestière illégale, élevages intensifs et projets d’infrastructures (routes, barrages, canaux, lignes à haute tension), etc.
Pour ces raisons, nous appelons l'Organisation des Nations Unies à se prononcer pour une intervention internationale d'urgence en Amazonie en coordination avec la COICA et les gouvernements des pays amazoniens. L'objectif est de vérifier les exactions commises envers les forêts tropicales et ses populations indigènes.
Nous appelons aussi l’ONU à lancer un processus de dialogue avec les gouvernements impliqués dans certains de ces projets, par exemple celui de la Chine. L’objectif est de faire adopter des normes sociales et environnementales pour les entreprises et pour les banques car elles sont à l’heure actuelle inexistantes ou insuffisantes.
Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l'assurance de notre respectueuse considération.