Aidons à sauver la réserve de biosphère de Palawan !

Des femmes et des hommes forment un barrage humain devant le site d’extraction d’Ipilan Nickel Corporation Les habitants de Brooke’s Point bloquent l’accès site d’extraction d’Ipilan Nickel Corporation (© SPM) Vue aérienne sur une mine de nickel au milieu d’une forêt tropicale dévastée La mine de nickel d’Ipilan Nickel Corporation dévaste la riche forêt primaire à Brooke’s Point (© SPM) Vue aérienne sur une digue d’amarrage reliant une mine de nickel à la mer Le nickel brut extrait dans la forêt de Brooke’s Point est directement expédié par Ipilan Nickel Corporation (INC) vers différentes destinations (© SPM) Paysage de montagne boisé à Palawan aux Philippines Il reste des parcelles forestières bien préservées et gérées de manière durable dans les hautes terres de Brooke’s Point. Mais elles sont maintenant la cible de la compagnie minière Macroasia Corporation (© CALG) Vue latérale d’un calao de Palawan (Anthracoceros marchei), dont une corne surmonte le bec blanc sur toute sa longueur Le calao de Palawan est menacé à la fois par la perte de son habitat, la chasse et le commerce d’animaux de compagnie (© CALG) Binturong de Palawan (Arctictis binturong whitei) est couché sur un tronc d’arbre et regarde la caméra Également endémique et menacé, le binturong de Palawan vit dans les forêts de plaine (© CALG) Paysage de montagne boisé où un grand arbre se détache au premier plan à gauche La végétation du mont Bulanjao est constituée d’un type particulier de forêt qui pousse sur des sols volcaniques riches en métaux lourds (© CALG) Un fermier travaille sur une zone irriguée avec un bovin devant une colline en arrière-plan Les communautés locales du mont Bulanjao sont approvisionnées en eau par 6 grandes rivières. L’activité minière menace maintenant ces précieuses sources d’eau potable (© CALG) Femmes en train de planter du riz de montagne La population autochtone des Pala’wan cultive des légumes et du riz dans la forêt. La déforestation due à l’exploitation minière pourrait bientôt la priver de sa principale source de revenus (© CALG) Vue frontale d’un sanglier à barbe de Palawan La population du menacé sanglier à barbe de Palawan continue de diminuer à cause de la destruction de son habitat et de la chasse, malgré sa protection au niveau national et provincial (© CALG) Dans une hutte ouverte, un homme, un petit garçon et trois femmes  sont assis, l’une d’elles trie du riz dans saladier plat Dans les montagnes de Brooke’s Point et ailleurs dans le sud du Palawan, les communautés indigènes sont les gardiennes d’une diversité de cultures incroyablement riche, qui comprend jusqu’à 80 variétés locales de riz des hautes terres (© CALG) Avec pour arrière plan les cabanes de son village, une jeune fille au T-Shirt rose nous montre une belle botte de Taro « Nos récoltes nous suffisent. Nous n’avons pas besoin de l’exploitation minière ! » (© CALG) Un jeune pangolin se penche sur sa mère qui est enroulée sur le sol de la forêt Le manis culionensis est une espèce de pangolin endémique de Palawan. Il vit dans les forêts de l’île et est sérieusement menacé par le braconnage et la fragmentation de son habitat (© Shukran888/CC BY-SA 4.0)

L’île de Palawan est un lieu unique d’un point de vue écologique et culturel. Mais le gouvernement des Philippines veut aujourd’hui ouvrir à l’exploitation minière de grandes zones à forte biodiversité et de terres indigènes. Exigeons la préservation de la richesse naturelle de cette Réserve de biosphère de l’UNESCO !

Appel

Aux dirigeants des Philippines et de l'Unesco

“Réserve de biosphère et exploitation minière ne sont pas compatibles ! L’UNESCO et le gouvernement philippin doivent agir à la préservation de Palawan.”

Afficher la lettre de pétition

Palawan est connue comme la "dernière frontière" des Philippines. En 1990, l’île dans son intégralité a été déclarée Réserve de biosphère par l’UNESCO. Cet habitat naturel unique est géré de manière durable depuis des temps immémoriaux par les peuples autochtones locaux tels que les Batak, les Pala’wan et les Tagbanua.

Qualifiée de "berceau de la civilisation philippine" en raison de remarquables découvertes archéologiques qui y ont été faites, l’île de Palawan abrite certains des arbres les plus anciens de l’hémisphère nord ainsi que plus de 200 espèces endémiques et 100 espèces menacées.

Cependant, la volonté du gouvernement philippin de promouvoir l’exploitation minière à Palawan va à l’encontre des conditions pour lesquelles cette prestigieuse distinction de l’UNESCO lui a été attribuée.

La transition globale vers un avenir décarboné accroît la demande internationale de minéraux tels que le nickel, le cuivre et le lithium pour la fabrication de voitures électriques ou le stockage de l’électricité produite par les énergies renouvelables. L’extraction de ces matières premières menace les forêts tropicales de Palawan et du monde entier.

Le gouvernement a accordé des droits miniers à onze entreprises à ce jour à Palawan, pour une superficie totale de 29 430 hectares. L’activité minière sur l’île a déjà causé déforestation, érosion des sols, pollution de l’eau, fragmentation de l’habitat et destruction de sites sacrés et de lieux de culte des tribus ainsi que des ressources naturelles dont dépendent pour leur subsistance les communautés autochtones, les agriculteurs et les pêcheurs.

Il est donc impératif que le gouvernement philippin ne permette pas l’expansion des activités minières existantes ni ne délivre de nouveaux permis. 

Mobilisons-nous pour demander l’arrêt IMMÉDIAT de l’exploitation minière à Palawan !

Lancement de la pétition : 31/05/2024

Contexte

Palawan abrite certains des arbres les plus anciens de l’hémisphère nord et possède la plus grande couverture de mangrove restante du pays. L’île compte plus de 200 espèces endémiques et 105 des 475 espèces menacées aux Philippines inscrites à la liste rouge de l’UICN. 

Palawan possède également le plus grand nombre (6) de zones protégées des Philippines dont deux sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO : le Parc national de la rivière souterraine de Puerto Princesa (PPSRNP) et le Parc naturel du récif de Tubbataha (TRNP).

   

Aires protégées et interdiction légale de l’exploitation forestière

Un Plan environnemental stratégique du Palawan (SEP) a été adopté en 1992, en raison de la richesse de sa biodiversité, notamment endémique, et grâce à l’important soutien financier de l’Union européenne. 

La loi SEP (RA 7611) entrée en vigueur prévoit une interdiction totale de l’exploitation forestière commerciale, désigne toutes les forêts naturelles comme zones centrales ou zones à statut de protection maximale et intègre les territoires indigènes, terrestres et marins, au réseau des zones environnementales critiques (ECAN). 

Plusieurs autres lois environnementales visent également la conservation et la protection de la province du Palawan. Le système national intégré élargi des aires Protégées (ENIPAS) stipule que toutes les forêts anciennes ou primaires du pays font partie des composantes initiales du système d’aires protégées (NIPAS). 

Par ailleurs, la loi sur les droits des peuples indigènes (Indigenous Peoples Rights Act, IPRA - loi de la République n° 837),  a été adoptée en 1997. Ce texte législatif puissant reconnaît et promeut les droits des communautés culturelles indigènes aux Philippines. À Palawan, cette loi a incité plusieurs communautés autochtones à demander des certificats de titres de domaines ancestraux (Certificates of Ancestral Domain Titles, CADT).

Malheureusement, le processus de mise en œuvre de toutes ces lois a atteint ses limites, en raison de l’incapacité des agences gouvernementales concernées et de leurs fonctionnaires à respecter leurs propres mandats.

La levée de l’interdiction de l’exploitation minière menace la biodiversité

Le 23 décembre 2021, le Secrétaire du Département de l’environnement et des ressources naturelles (DENR) Roy Cimatu a levé l’interdiction de l’exploitation minière à ciel ouvert imposée en 2017 par sa prédécesseuse Gina Lopez, une écologiste philanthrope initiatrice du mouvement Save Palawan.

Cette ordonnance faisait suite à une décision prise en avril 2021 par l’ancien président Rodrigo Duterte de lever un moratoire de 2012 sur les nouveaux contrats miniers. Depuis, le gouvernement souhaite transformer l’un de ses derniers trésors écologiques (Palawan) en un haut lieu de l’exploitation minière et modifie le zonage forestier afin de le rendre possible.

Des activités minières sont déjà en cours dans des zones centrales telles que la chaîne de Bulanjao. Elles touchent également l’aire protégée du mont Mantalingahan (proclamation présidentielle n°1815), l’un des dix sites philippins de l’Alliance mondiale pour l’extinction zéro (Alliance for Zero Extinction), parmi les principaux sites ornithologiques de Palawan et candidat à l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

  

L’approbation par le gouvernement philippin de l’exploitation minière à Palawan enfreint également des dispositions essentielles de conventions connues telles que la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, dont le pays est signataire. 

En 2006, le décret exécutif n°578, qui définit la politique nationale en matière de biodiversité, a identifié des habitats essentiels au sein des Zones clés de la biodiversité (ZCB). Dix-sept des 128 ZCB du pays sont situées à Palawan. 

Au sud de l’île, l’exploitation minière a été autorisée par le gouvernement national et le gouvernement provincial dans la municipalité de Narra, malgré ses plus de 61 000 hectares de terres faisant partie de la chaîne de montagnes Victoria-Anepahan (VAMR) classées ZBC. Les bassins de résidus miniers sont situés directement au-dessus des barrages d’irrigation qui approvisionnent en eau des dizaines d’hectares de rizières productives.

Carte des concessions minières à Palawan

Des permis miniers d’exploitation et d’exploration touchent toute l’île de Palawan, malgré son statut de Réserve de biosphère de l’UNESCO. Et d’autres demandes sont en cours.

Palawan Karte von Dario

L’activité minière détruit les ressources naturelles

Les contrats miniers incluent la possibilité de couper des arbres, utiliser l’eau et construire des routes. Une entreprise a ainsi obtenu un permis spécial pour l’abattage de 27 909 arbres et en a demandé un supplémentaire visant 8 000 arbres forestiers. Une autre compagnie minière a récemment obtenu un permis pour l’abattage de 52 000 arbres. 

Les activités minières à Palawan ont déjà entraîné déforestation, érosion des sols, pollution de l’eau, fragmentation des habitats et destruction des sites sacrés et des lieux de culte tribaux ainsi que des ressources naturelles dont vivent les communautés indigènes, les agriculteurs et les pêcheurs

En janvier 2023, quelques mois seulement après le début de travaux miniers sur son territoire, la communauté de Brooke’s Point a été frappée par une inondation soudaine qui a provoqué d’importants dégâts.

« Si le gouvernement veut vraiment assurer le bien-être et la protection de l’environnement à Palawan, il devrait améliorer la capacité des agriculteurs et des pêcheurs à produire suffisamment de nourriture, plutôt que de promouvoir la destruction de l’environnement qui pille les ressources mêmes sur lesquelles reposent les moyens de subsistance durables de la population locale. Ce dont Palawan a besoin, ce sont des modèles de développement à moindre risque qui profitent davantage aux populations locales sans compromettre l’écologie et l’avenir des générations futures », explique un membre du mouvement Save Palawan, un réseau d’ONG et d’organisations de la société civiles qui s’occupent des problèmes les plus urgents dans la province.

  

Des études montrent que la conservation des ressources naturelles de Palawan est financièrement plus avantageuse que d’y autoriser l’activité minière. Dans la chaîne de Bulanjao par exemple, une évaluation de la valeur économique totale montre que le fait de permettre à la Rio Tuba Nickel Mining Corporation à opérer dans la région entraîne une perte de revenus potentiels de 203 446 764 636,14 PhP (environ 3,2 milliards d’euros) sur 18 ans pour l’économie philippine. Cela souligne l’importante valeur environnementale, sociale et financière des ressources naturelles de Palawan, en particulier au regard du secteur florissant de l’écotourisme dans la province. La préservation de ces ressources est donc essentielle pour un développement durable et une prospérité à long terme. 


Destinataires de la pétition

En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter directement ses destinataires :

  • M. Ferdinand Romualdez Marcos Jr., Président de la République des Philippines
  • Mme Maria Antonia Yulo-Loyzaga, Ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles de la République des Philippines
  • M. Victorino Dennis M. Socrates, Gouverneur de la province de Palawan
  • Mme Jennifer Pia "Limpayen" Sibug-Las, Présidente de la Commission nationale des peuples autochtones (NCIP)

Ambassade des Philippines
45, rue du Ranelagh
75016 Paris
Tel : +33 (0)1 44 14 57 00
Courriel : paris.pe@dfa.gov.ph  

  • Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO

Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
7 place Fontenoy
75007 Paris, France
Tel : +33 (0)1 4568 1000
Formulaire de contact

Lettre

Aux dirigeants des Philippines et de l'Unesco

Monsieur le Président, Madame la Ministre,
Monsieur le Gouverneur, Madame la Présidente,
Madame la Directrice générale,

Je vous écris pour demander qu’il soit mis fin immédiatement au pillage environnemental dans la Réserve de biosphère de l’UNESCO de Palawan par les compagnies minières.

Je vous exhorte à :

- mettre un terme au traitement de toutes les nouvelles demandes d’exploitation minière dans la province,

- empêcher toute expansion des exploitations minières existantes,

- annuler tous les permis miniers existants dans les forêts naturelles,

- faire réaliser une étude approfondie sur les impacts environnementaux et sociaux négatifs de l’exploitation minière à Palawan,

- garantir une protection stricte de tous les types de forêts naturelles et d’habitats menacés en créant des zones ECAN (Environmentally Critical Area Network), comme l’exige la loi sur le plan environnemental stratégique (SEP) ou (RA 7611),

- accélérer la délimitation et la reconnaissance des domaines et terres ancestraux en vertu de la loi sur les droits des peuples autochtones (RA 8371).

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Gouverneur, Madame la Présidente, Madame la Directrice générale, l’expression de mon profond respect.

La biodiversité en 5 minutes

Situation actuelle : pourquoi la biodiversité est-elle si importante?

 

La biodiversité ou diversité biologique comprend trois domaines très étroitement liés : la diversité des espèces, la diversité génétique au sein des espèces et la diversité des écosystèmes tels que les forêts ou les océans. Chaque espèce fait partie d’un réseau de relations très complexe. La disparition d’une espèce a un impact sur de nombreuses autres espèces et sur des écosystèmes entiers.

Près de 2 millions d’espèces ont été décrites à ce jour dans le monde, mais leur nombre est bien plus élevé selon les expert·e·s. Les forêts tropicales humides et les récifs coralliens comptent parmi les écosystèmes les plus riches en espèces et les plus complexes de la planète. Environ la moitié de l’ensemble des espèces animales et végétales vivent dans les forêts tropicales.

La diversité biologique mérite d’être protégée en tant que telle et constitue en même temps la base de notre subsistance. Chaque jour, nous utilisons de la nourriture, de l'eau potable, des médicaments, de l'énergie, des vêtements ou des matériaux de construction. Les écosystèmes intacts assurent la pollinisation des plantes et la fertilité des sols, la purification de l’eau et de l’air et le stockage du CO2 nocif au climat. Ils nous protègent des catastrophes environnementales telles que les inondations ou les glissements de terrain.

La nature est par ailleurs à la fois le foyer et un lieu spirituel de nombreux peuples indigènes. Les Autochtones sont les meilleur·e·s gardien·ne·s de la forêt tropicale. Les écosystèmes où vivent les communautés indigènes sont particulièrement intacts. 

L’établissement du lien entre la disparition de la nature et la propagation de maladies ne date pas de la crise mondiale du Coronavirus SARS-CoV-2. Une nature intacte et diversifiée nous prémunit contre de nouvelles pandémies.

Les conséquences : disparition des espèces, faim et crise climatique

 

L’état de la nature s’est considérablement détérioré dans le monde entier. Environ un million d’espèces animales et végétales sont menacées de disparaître au cours des prochaines décennies. 37 400 espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction selon la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Un triste record ! Les experts parlent d’une sixième extinction de masse dans l’histoire de la Terre. Le taux actuel d’extinction des espèces au niveau global est des centaines de fois plus élevé que lors des 10 derniers millions d’années, et ce en raison de l’influence humaine.

De nombreux écosystèmes de la planète - 75 % des zones terrestres et 66 % des zones marines - sont également menacés. Seuls 3% de ceux-ci sont écologiquement intacts, certaines parties de l’Amazonie et du bassin du Congo par exemple. Les écosystèmes riches en espèces, tels que les forêts tropicales et les récifs coralliens, sont particulièrement touchés. Environ 50 % des forêts tropicales ont été détruites au cours des 30 dernières années. La mort des coraux continue d’augmenter en raison de l’augmentation de la température mondiale.

Les principales causes du déclin massif de la biodiversité sont la destruction des habitats, l'agriculture intensive, la surpêche, le braconnage et le réchauffement climatique. Environ 500 milliards de dollars US par an sont investis dans le monde entier dans la destruction de la nature : pour l’agriculture industrielle, les subventions pour le pétrole et le charbon, la déforestation et l’imperméabilisation des sols.

La perte de biodiversité a des conséquences sociales et économiques considérables.  L’exploitation des ressources se fait au détriment de milliards de personnes dans le Sud. L’ONU ne pourra atteindre ses 17 objectifs de développement durable (ODD), comme l’élimination de la faim et de la pauvreté, que si la biodiversité est conservée dans le monde entier et utilisée durablement pour les générations futures.

Sans la préservation de la biodiversité, la protection du climat est également menacée. La destruction des forêts et des tourbières, qui constituent d’importants puits de CO2, exacerbe le changement climatique.

La solution : moins, c’est plus!

 

Notre planète ne possède pas des ressources naturelles en quantité illimitée. Nous, humains, en consommons pourtant deux fois plus que ce que la Terre met à disposition chaque année.  Au rythme actuel de consommation des ressources, ce sera au moins trois fois plus d’ici 2050. La préservation la biodiversité comme base de notre vie nécessite une augmentation de la pression sur les décideur·euse·s politiques. Elle nécessite également des actions à mettre en œuvre dans notre vie quotidienne. 

Conseils pratiques pour la préservation de la biodiversité

  1. Manger végétal : plus de fruits et de légumes colorés et de tofu dans notre assiette, moins ou pas du tout de viande ! Environ 80 % des terres agricoles du monde sont utilisées pour l’élevage et la production d’aliments pour animaux.
  2. Régional et Bio : consommer des aliments issus de l’agriculture biologique permet d’éviter les immenses monocultures industrielles et l’utilisation de pesticides. Acheter des produits régionaux permet d’économiser d’importantes quantités d’énergie.
  3. Agir à bon escient : ai-je vraiment besoin de nouveaux vêtements ou d’un téléphone portable ? Ou bien puis-je me procurer des objets d’usage courant d’occasion ? Il existe de bonnes alternatives aux produits contenant de l'huile de palme ou du bois tropical. Les animaux de compagnie en provenance des régions tropicales, tels que les perroquets ou les reptiles, sont à proscrire. Calculez votre empreinte écologique dès maintenant.
  4. Devenir un·e ami·e des abeilles : pollinisateurs et autres insectes sont heureux d’avoir accès à une grande variété de plantes savoureuses sur les balcons et dans les jardins. Pour celles et ceux ne possédant pas leur propre coin de verdure, il est possible de participer à un projet de conservation de la nature dans leur région.
  5. Soutenir les protestations : les différentes manifestations et pétitions contre le réchauffement climatique ou en faveur d’un changement de l’agriculture font pression sur les  décideur·euse·s politiques, qui sont également responsables de la protection de la biodiversité.
Footnotes

105 des 475 espèces menacées aux Philippines67 des 105 espèces menacées sont endémiques des Philippines, dont 42 de Palawan.

Cette pétition est également disponible en :

57 500 signatures

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