L'or est-il au-dessus de tout en Guyane?
En accordant à la société REXMA un permis d'exploitation aurifère à Saül, le Ministre du Redressement productif a choisi d'ignorer le code minier en vigueur, le statut protégeant le Parc amazonien de Guyane et la volonté des habitants de développer leur économie sur la valorisation d'un patrimoine naturel exceptionnel. Aberrant !
Mises à jour AppelÀ M. Emmanuel Macron, Ministre de l'Industrie et M. Denis Labbé, Préfet de la Guyane
“Pour la préservation du Parc amazonien de Guyane : retrait du permis aurifère dit « Permis Limonade » octroyé à la société REXMA”
« L’avenir de Saül, son incomparable richesse, c’est l’attrait de ce patrimoine naturel préservé sur les amoureux de la nature, c’est la possibilité pour le grand public d’accéder au coeur du parc amazonien. C’est aussi l’attraction qu’exerce la forêt amazonienne sur la communauté scientifique, et la perspective pour Saül d’être la porte d’entrée d’un laboratoire naturel de renommée internationale. » En 2009, M. Mortier, directeur du Parc amazonien de Guyane (PAG), émettait un avis défavorable à la demande de permis d'exploitation minière formulée par la société REXMA dans le secteur Limonade (du nom de la crique / rivière) de la commune de Saül.
Trois ans plus tard, REXMA a obtenu ce qu'elle cherchait : le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg lui a accordé le 26 octobre 2012 un permis d'exploitation de mines d'or et substances connexes dit « Permis Limonade ». À quelques kilomètres de ce site, les 70 habitants de Saül, bourg complètement isolé au coeur de la forêt tropicale guyanaise, sont abasourdis.
Le permis va y rendre possible l'exploitation minière sur une superficie de 10km2 à l'intérieur du Parc amazonien de Guyane, un territoire pourtant interdit à cette activité selon le Code minier. Les rapports défavorables des organismes concernés (DRIRE, DEAL, préfecture, IUCN, PAG), pas plus que les délibérations du Conseil municipal de Saül, n'ont été pris en compte.
Cette décision unilatérale du ministère est une catastrophe pour toutes celles et ceux qui se sont investis depuis tant d'années à Saül dans la logique de valorisation touristique et scientifique de ce qui est la richesse pérenne du Parc amazonien de Guyane : sa forêt.
Mobilisons-nous pour obtenir le retrait du permis aurifère accordé par M. Montebourg à la société REXMA.
Créé par décret en 2007, le Parc national de Guyane (dénommé « Parc amazonien de Guyane » ou PAG) est un vaste ensemble de forêt primaire à la biodiversité exceptionnelle et en bon état de conservation. Avec une superficie totale de 3,39 millions d'hectares, il s'agit de la plus grande aire protégée de l’Union Européenne (même si le parc est situé en milieu tropical sur le continent sud-américain).
Parc amazonien de Guyane, laboratoire naturel pour les chercheurs
Le PAG est déjà remarquable par ses paysages variés allant de la forêt marécageuse à la forêt de montagne en passant par les inselbergs. Mais il l'est aussi par sa faune (480 espèces de poissons d’eau douce, 180 espèces de mammifères dont les tapir, singes et jaguar, 300 variétés de reptiles et amphibiens, 720 espèces d’oiseaux ainsi que plusieurs centaines de milliers d’espèces d’insectes) et par sa flore (1 200 espèces d’arbres sont plusieurs centaines d’essences différentes à l’hectare, 85 variétés de palmiers et plusieurs centaines d’orchidées).
Le Parc amazonien de Guyane est bien connu des scientifiques qui y ont investi temps, financements et passion, à l'image du botaniste Scott Mori du New-York Botanical Garden, spécialiste des Lecythidaceae. Il y a coordonné depuis les années 1980 un important travail de recherche dans le secteur où le permis aurifère a été délivré. Il en a publié un inventaire de cette flore exceptionnelle (vascular plants of central French Guiana) dont le dernier des 4 volumes est sorti en octobre 2011.
Si REXMA venait à exploiter des mines d'or dans cette zone, une partie de ce trésor naturel serait détruit. Mais pas seulement, car réalisée en amont et à proximité immédiate du bassin versant de la crique (ou rivière) Limonade, l'exploitation verra inévitablement ses pollutions (dont le mercure) être acheminées via les cours d'eau vers d'autres écosystèmes vulnérables du Parc amazonien de Guyane.
La Charte du PAG
L'espace du Parc amazonien de Guyane est articulé autour de deux zones : une zone dite "coeur" (60% de la superficie totale) et une zone dite "de libre adhésion". L'ensemble des acteurs du territoire (collectivités territoriales, communautés d'habitants, autorités coutumières, services de l'État, acteurs socio-économiques et associatifs) sont en train d'élaborer une charte afin de « définir les orientations pour le développement du territoire et la protection du patrimoine ». Cette charte est en pleine phase de concertation. Les membres d'une Commission d'enquête publique doivent se rendre du 21 janvier au 7 février 2013 dans toutes les communes parties prenantes dans la charte afin de recevoir les observations du public.
REXMA, une lutte de longue date pour les habitants de Saül
Lors de leur passage dans la localité de Saül, nul doute que les habitants manifesteront aux commissionnaires leur désapprobation quant à la possible exploitation de l'or sur leur territoire. Ce ne sera pas la première fois que les habitants de ce bourg complètement isolé dans la forêt guyanaise s'opposera à une décision qui mettrait tout simplement l'existence même de leur commune en péril.
Ils avaient déjà vivement protesté en 2006 quand un Permis exclusif de recherches (PER) avait été accordé à la société REXMA. À l'époque déjà, le ministre délégué à l'industrie François Loos était passé outre les avis défavorables du maire de Saül Hermann Charlotte, de la Commission des mines, et du préfet. Aujourd'hui, l'exploitation menace de leur empêcher l'accès, car pollué et dangereux, au dernier cours d'eau qu'ils utilisent pour leurs activités de chasse, pêche et loisir. Les habitants redoutent aussi la création d'un précédant car ils se demandent comment le ministère pourra dorénavant refuser les implantations d'autres exploitations aurifères dès lors qu'il en a délivré une à REXMA.
La trace la plus ancienne de la demande d'exploitation de la société REXMA date de 2008. À l'époque, celle-ci avait reçu un avis défavorable de la part de M. Frédéric Mortier, directeur du PAG. La publication de l'arrêté ministériel au journal officiel le 11 décembre 2012 a provoqué un tollé général : population de Saül, organismes compétents (dont le Comité français de l'IUCN), politiques (Mme Chantal Berthelot et M. José Gaillou en tête), scientifique (Scott Mori) et associatif (Fédération Guyane Nature Environnement...) Les réactions exprimées étaient unanimes : incompréhension et rejet face au permis aurifère en soi mais aussi face à l'absence de concertation des personnes et organismes concernés.
Les 29 janvier et 7 février 2013, les membres de la Commission d'enquête seront présents dans la localité de Saül. Avertissons-les de notre solidarité avec les habitants de Saül, de notre opposition face à la décision unilatérale du ministre du redressement productif. Par leur biais, demandons aussi au préfet de la Guyane de faire respecter le Code minier en vigueur et de ne pas accorder d'Autorisation d'Ouverture de Travaux Miniers (AOTM) à la société REXMA. Et ce rappel est nécessaire car la préfecture de Guyane vient de communiquer sur l'attribution à REXMA comme étant « le résultat d’une instruction rigoureuse de la part des services de l’Etat en Guyane »...
Informations supplémentaires
Arrêté : textes, cartes, évaluations et réactions
• JORF n°0288 du 11 décembre 2012 Arrêté du 26 octobre 2012 accordant à la société Rexma un permis d'exploitation de mines d'or et substances connexes dit « Permis Limonade » (Guyane)
• Localisation de la zone du "Permis Limonade" Carte minière, Carte du PAG
• JORF n°194 du 23 août 2006 Arrêté du 1er août 2006
• Courrier de Frédéric Mortier, directeur du PAG Avis défavorable à la demande de PEX et d’AOT de la société Rexma
• Pétition des habitants de Saül NON à tout permis d'exploitation aurifère dans un périmètre de 10kms autour du village de Saül
• Comité français de l'UICN Courrier du Président de l’UICN France au Premier ministre REXMA
• Motion du CNPN Comité Permanent du Conseil National de la Protection de la Nature
• Réaction de Scott Mori How much is gold worth?
• Courrier de Mme Chantal Berthelot Opposition au projet minier REXMA sur la crique LIMONADE
• Tribune de M. José Gaillou AVATAR en Guyane, solidarité Saül
• Communiqué de presse de la Préfecture de la Guyane Permis Rexma
Le Parc amazonien de Guyane et sa charte, Saül
• Décret n°2007-266 du 27 février 2007 Création du parc national dénommé "Parc amazonien de Guyane"
• Site Officiel Le Parc amazonien de Guyane
• Parc amazonien de Guyane Charte du territoire
• Dossier Avis délibéré de l'autorité environnementale sur l'évaluation du projet de charte du PAG
• Site Officiel de l'ASDCDE À bon entendeur... Saül
• Inventaire de Scott Mori Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana 76
Médias
• Article du petit journal de Kourou Orpaillage et code minier : au royaume du n'importe quoi et du n'importe comment
• Article de Libération Or guyanais : permis de polluer
• Article du Monde Or guyanais : le permis minier de la discorde
• Article de France-Guyane Rexma : Bras de fer interminable
• Article de Guyane 1ère Le maire de Saül s’oppose au permis minier de Rexma
• Blog It's a small colored planet Conte de Noël Guyanais
Destinataires de la pétition
En plus de signer la pétition, vous pouvez contacter vous-même les destinataires de la pétition :
Emmanuel Macron, Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique
Ministère du Redressement productif
Télédoc 151
139, rue de Bercy
75572 Paris Cedex 12
Tél : + 33 (0)1 40 04 04 04
Formulaire de contact
M. Eric Spitz, Préfet de la Guyane
Préfecture de la Région Guyane
rue Fiedmond, BP 70 08
97 307 CAYENNE Cedex
Tél: +33 (0)5 94 39 45 57
Fax: +33 (0)5 94 39 45 14
Courriel : courrier@guyane.pref.gouv.fr
À M. Emmanuel Macron, Ministre de l'Industrie et M. Denis Labbé, Préfet de la Guyane
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Préfet,
Par un arrêté paru au Journal Officiel le 11 décembre 2012, le Ministre du Redressement productif a accordé à la société REXMA un permis d'exploitation minière de 10 km2 sur la Crique (rivière) Limonade à quelques kilomètres du bourg de Saül à l'intérieur du Parc amazonien de Guyane.
Cette décision me parait totalement invraisemblable.
Le permis a été délivré dans une zone qui, d'après le Schéma Départemental d'Orientation Minière (SDOM) de la Guyane entré en vigueur le 1er janvier 2012, est interdite à l'exploitation minière.
Il s'agit d'une zone naturelle à la biodiversité remarquable qui a fait l'objet d'études et de divers ouvrages scientifiques, notamment de botanique. Faisant partie de la zone de libre adhésion du Parc amazonien de Guyane, ce secteur est primordial d'un point de vue écologique car, acheminées par les cours d'eau, les différentes pollutions inhérentes à l'activité minière ne manqueront pas de toucher les écosystèmes dans le coeur du parc situé directement en aval.
Enfin, cette décision ne tient pas compte de la délibération du Conseil municipal de Saül datant du 29 janvier 2008 qui acte un périmètre de protection de 10 km autour de la commune au sein duquel aucune exploitation minière ne peut se faire. Or le permis octroyé à REXMA concerne une zone située à moins de 5 kilomètres du bourg.
Les habitants de Saül voient le modèle d'existence et de développement qu'ils ont choisi, basé sur la valorisation touristique et scientifique d'un patrimoine naturel exceptionnel, être mis en péril. Par cette lettre, je tiens aussi à leur manifester mon soutien.
Étant donné ce qui précède, je me demande sincèrement quel organisme ou institution compétente sur ce territoire ont pu donner leur approbation dans le cadre de cet arrêté. Il me semble que la décision a été prise unilatéralement par le Ministère du Redressement productif, sans concertation, et j'en suis consterné.
Je demande à M. le Ministre de l'Industrie de retirer le permis d'exploitation minière dit « Permis Limonade » qu'il a accordé à la société REXMA le 26 octobre 2012.
Je demande à M. le Préfet de faire respecter le Code minier en vigueur en Guyane et en conséquence de ne pas accorder d'Autorisation d'Ouverture de Travaux Miniers (AOTM) à la société REXMA.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
Situation actuelle : l’or sale
On trouve de l’or presque partout dans le monde. L’extraction de l’or est particulièrement massive sur l’île de Lihir au nord-ouest de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où environ 75 kilos d’or sont extraits chaque jour. En comparaison internationale, la Chine est le pays qui extrait le plus d’or en 2016 avec 455 tonnes, soit environ 13 % de la production mondiale.
En 2016, 47,4 % du métal précieux a été transformé en bijoux ; 7,5 % de l’or extrait a été utilisé dans l’industrie électronique pour fabriquer entre autres des téléphones et des ordinateurs portables. Le reste est détenu par des banques centrales ou des investisseurs privés sous forme de réserve et à des fins spéculatives. La Banque centrale américaine possède de loin le plus grand stock d’or mondial avec 8 133,5 tonnes. La Banque fédérale d’Allemagne arrive en seconde position avec 3 377,9 tonnes d’or.
L’or peut être présent sous forme de dépôts alluvionnaires granuleux (pépites), qui sont séparés mécaniquement du substrat venant du sol. Mais le métal précieux est le plus souvent présent en quantités infimes dans la structure réticulaire des minéraux rocheux. Les orpailleurs doivent utiliser du cyanure et du mercure pour extraire et lier la poussière d’or.
L’exploitation aurifère industrielle a recours au cyanure et à la soude caustique, un procédé extrêmement nocif pour l’environnement. L’extraction d’une tonne d’or nécessite 150 tonnes de cyanure en moyenne. À titre de comparaison, quelques millilitres de cette substance sont déjà mortels pour l’homme.
Le procédé à base de mercure est souvent utilisé par les petits orpailleurs. Les minerais contenant de l’or sont d’abord passés au tamis pendant des heures dans l’eau, jusqu’à ce que la poussière d’or soit concentrée dans le dépôt. Cette boue rocheuse contenant de l’or est ensuite mélangée à du mercure, qui forme un alliage liquide (amalgame) avec l’or. Cet alliage est ensuite chauffé. Le métal lourd toxique s’évapore, ne laissant que de l’or pur. Dans les petites mines artisanales, on cherche souvent en vain des équipements de protection contre la neurotoxine ou des dispositifs permettant de récupérer le mercure s’évaporant. Le métal précieux profite surtout aux bailleurs, aux entreprises de transport et aux distributeurs de produits chimiques. Les hommes et la nature souffrent de l’exploitation aurifère.
Les conséquences : des forêts tropicales à la riche biodiversité transformées en déserts toxiques
Le cyanure et le mercure contaminent les sols et les nappes phréatiques à jamais. Mêmes lorsque les mines d’or sont fermées, les gravats traités au cyanure émettent des acides sulfuriques toxiques pendant des décennies.
L’extraction aurifère industrielle nécessite par ailleurs des quantités d’eau astronomiques. En moyenne, 140 000 litres d’eau par heure sont nécessaires, ce qui correspond à la consommation d’eau annuelle d’un foyer de trois personnes (en Allemagne). L’eau contaminée est stockée dans des bassins de rétention recouverts d’un film étanche puis partiellement retraitée. De fortes pluies susceptibles de provoquer des débordements ou des ruptures de digues et des micro-perforations pouvant endommager le film constituent de grands risques environnementaux. Les ruptures de digues sont fréquentes. En 2000, des boues contenant des métaux lourds ont contaminé la Tisza, le plus grand affluent du Danube, en Roumanie. Toute forme de vie a été détruite dans les cours d’eau. La charge polluante a été détectée jusque dans le Danube, pourtant éloigné de plusieurs centaines de kilomètres.
A cela s’ajoute l’abattage d’arbres géants dans les forêts vierges. Des pelleteuses creusent la terre, laissant derrière elles des paysages lunaires. 1 000 kilos de déchets toxiques et de déblais sont produits pour obtenir seulement 0,24 gramme d’or. Une bague en or produit à elle seule 20 tonnes de déchets hautement toxiques.
L’organisation des droits de l’homme Human Rights Watch signale aussi que le travail des enfants est largement répandu dans le secteur aurifère. Les enfants sont envoyés dans des puits étroits et lavent le minerai contenant de l’or à mains nues dans des mélanges à base de mercure.
La solution : 4 règles d’or pour protéger les hommes et la nature
Mon bijou en or a-t-il lui aussi été fabriqué dans des conditions inhumaines et préjudiciables pour l’environnement ? Il est extrêmement difficile de suivre la trace de l’or en raison de la multiplicité des acteurs impliqués. Les raffineries d’or, qui se trouvent principalement en Suisse et représentent 70 % de la production mondiale, indiquent utiliser des matières premières fournies par des revendeurs certifiés. Mais si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que de nombreux vendeurs réalisent des transactions fictives avec de fausses adresses (nous vous recommandons de visionner le reportage suivant : « L’or sale d’Amazonie française »).
Nous sommes également responsables de ces conséquences désastreuses. Alors, que pouvons-nous faire à notre échelle pour changer cela ?
- Repenser la consommation: a-t-on vraiment besoin d’un nouveau smartphone chaque année ? Utilisez vos appareils électroniques (téléphones et ordinateurs portables) aussi longtemps que possible. Lorsque votre appareil ne fonctionne plus, vous pouvez vous en séparer en veillant à le déposer dans un point de recyclage. Saviez-vous que, selon les calculs de l’ONU, l’or contenu dans seulement 49 portables correspond à une tonne de minerai d’or ?
- Transformez vos bijoux : vous pouvez facilement transformer en or vos bijoux démodés ou qui ne seraient plus à votre goût. La forêt tropicale vous en sera reconnaissante.
- L’or n’est pas un bon investissement : l’or est-il vraiment un placement sûr en cas de crises financières ? Les experts le déconseillent. Et en plus, l’or n’est pas un placement financier éthique et responsable.
- Partagez vos connaissances : alertez l’opinion sur l’usage de produits toxiques pour l’environnement dans les mines à ciel ouvert, la destruction de la nature et les conditions de travail inhumaines qui y prévalent. Vous pouvez également envoyer un signal fort et soutenir notre travail en signant nos pétitions comme « Président Macron : Non à la mine d’or industrielle en Guyane ! »
Montebourg bloque le permis Limonade en Guyane
Le ministre du redressement productif Montebourg a demandé au préfet de Guyane de bloquer l'ouverture des travaux du controversé permis minier dit « Limonade » dans la commune de Saül. La raison : l'ouverture par le Parquet de Cayenne d'une enquête judiciaire sur la falsification d'une étude déterminante dans l'octroi du permis aurifère.
Guyane : pour l’intérêt général, le Gouvernement doit retirer le permis REXMA
Communiqué de presse commun de 5 organisations environnementales (Sauvons la forêt, Guyane Nature Environnement, UICN Comité français, France Nature Environnement, Fondation Nicolas Hulot, LPO) pour le retrait du Permis Limonade octroyé à la société REXMA par le ministre du redressement productif Montebourg.