Le commerce d’espèces exotiques est fatal pour les espèces locales
17 sept. 2019
Le Python birman n’a rien à faire en Floride, mais il s’y répand pourtant à toute vitesse. D’innombrables petits mammifères sont victimes du serpent importé. L’invasion de pythons n’est qu’un exemple parmi des centaines illustrant les dommages écologiques du commerce d’animaux exotiques.
Des espèces animales et végétales exotiques importées, telles que le python birman (également appelé python molure foncé) en Floride, constituent un grave problème dans le monde. Ils bouleversent la structure des écosystèmes avec des conséquences parfois catastrophiques. Dans le parc national des Everglades en Floride, une diminution de 93 % de ratons laveurs, de 98 % d’opossums et de 87,5 % de lynx roux a été constatée entre 2003 et 2011 au cours de relevés nocturnes. Il est particulièrement frappant de constater que le chiffre des mammifères locaux est beaucoup plus important là où il n’y a pas de pythons.
La propagation des espèces exogènes est souvent liée au commerce. Une nouvelle étude évoque des centaines d’espèces exotiques. Sur les 140 espèces d’amphibiens et de reptiles non endémiques en Floride, 85% ont été introduites sur le territoire par le commerce des espèces exotiques.
Les animaux exotiques sont souvent relâchés dans la nature par leurs propriétaires, car ces derniers n’avaient pas pris en compte au moment de l’achat le fait que les animaux allaient grandir et peuvent parfois devenir dangereux. Le python molure foncé peut par exemple atteindre 6,5 mètres de long à l’âge adulte.
Le commerce des amphibiens constitue également une menace : celle de la propagation d’un champignon mortel pour de nombreux animaux. Signez notre pétition !