Agropalma : c’est ça le champion de l’huile de palme durable en Amazonie ?

Vue aérienne d’une petite localité le long d’une piste rectiligne, avec derrière les plantations de palmiers à huile taillées dans la forêt tropicale La communauté Vila do Gonçalves est entourée de plantations de palmiers à huile d’Agropalma en Amazonie brésilienne (© Cicero Pedrosa Neto / Global Witness) Réunion d’habitants à Vila Gonçalves Réunion d’habitants de Vila do Gonçalves touchés par l’accaparement des terres et la violence de l’industrie de l’huile de palme (© Karina Iliescu / Global Witness) Capture d’écran du site internet d’Agropalma, avec les logos des différents labels accordés à l’entreprise Capture d’écran du site internet d’Agropalma, avec les logos des différents labels accordés à l’entreprise (© RdR-Screenshot)

L’huile de palme d’Agropalma au Brésil est certifiée biologique, équitable et durable par dix labels et achetée par les géants de l’agroalimentaire comme Ferrero, Kellogg’s ou Nestlé. Mais une partie des terres serait liée à des acquisitions foncières illégales et les habitants dénoncent violences et atteintes aux droits humains.

Mises à jour Appel

Aux groupes agroalimentaires, aux organismes de certification internationaux et aux autorités brésiliennes

“Halte à la tromperie ! Groupes agroalimentaires et organismes de certification doivent garantir une huile de palme sans accaparements des terres ni violences.”

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Agropalma, le plus grand producteur d’huile de palme au Brésil, est considéré comme un modèle dans le secteur. Le groupe brésilien est certifié par dix labels internationaux pour la culture biologique, équitable et durable du palmier à huile, dont le label biologique de l’UE, le USDA Organic des États-Unis, le JAS du Japon, le label de commerce équitable IBD du Brésil ainsi que les labels de la RSPO (Table ronde pour l’huile de palme durable) et du POIG (Palm Oil Innovations Group).

Parmi les clients d’Agropalma figurent 20 négociants en huile de palme internationaux et grands groupes agroalimentaires, dont Alnatura, Danone, Ferrero (Nutella), Kellogg’s, Mars, Mondelez (Oreo), Nestlé, PepsiCo, Unilever (Miko) et Upfield (Rama).

Selon Agropalma, les 39 000 hectares de plantations de palmiers à huile certifiées, dont 4 000 ha en culture biologique, ont été établies entre 1982 et 2002 dans la forêt amazonienne de l’État du Pará. Le groupe revendique en outre 64 000 ha de "zones de forêts protégées" où il prétend mener des projets de protection du climat (REDD+).

Selon l’agence de journalisme d’investigation Publica, une grande partie des terrains d’Agropalma proviennent apparemment de l'appropriation illégale de terres appartenant à l’État, de communautés et petits agriculteurs locaux. Agropalma est accusé d’accaparement des terres et a vu les tribunaux annuler l’enregistrement de 58 000 ha, rapporte le journal Ver O Fato dans un article de fond consacré à l’entreprise.

Les habitants accusent également l’entreprise de violences et de bloquer des routes et des points d’accès à des lieux publics, tels que les rivières et les cimetières. Des organisations, comme Global Witness, dénoncent de graves violations des droits humains. L’Ordre des Avocats du Brésil déplore de très mauvaises conditions de travail, l’exploitation et les contrats-bâillons dans les plantations d’Agropalma.

Contexte

Accaparement des terres et violence contre la population

Les plantations de palmiers à huile et les terres d’Agropalma empiètent sur le territoire ancestral des communautés de Balsa, Turiaçu, Vila do Gonçalves et Vila dos Palmares do Vale Acará dans l’État du Pará. Ces villages, regroupés au sein de l’association ARQVA (Associação dos Remanescentes de Quilombos da Comunidade da Balsa, Turiaçu, Gonçalves e Vila Palmares do Vale do Acará) et majoritairement habités par des Afro-Brésiliens (Quilombolas), accusent Agropalma de s’être approprié ces terres par la force, la fraude et avec des titres fonciers illégaux.

« Agropalma ne respecte ni les décisions des tribunaux ni celles du ministère de la Justice », explique le leader quilombola, Joaquim dos Santos Pimenta. Il fait référence à la décision de la Cour fédérale de l’État du Pará, datant de novembre 2018 et confirmée en appel, de bloquer l’enregistrement de deux fermes d’Agropalma car les « zones relatives aux exploitations agricoles Roda de Fogo et Castanheira (…) auraient été acquises par l’entreprise Agropalma au moyen de faux enregistrements effectués dans une étude notariale fictive de la ville ».

Le chercheur Elielson Pereira da Silva, de l’Université fédérale du Pará (UFPA), étudie depuis 2019 le développement socio-écologique des communautés au milieu des monocultures de palmiers à huile. Selon lui : « Nous avons constaté une série de violations depuis les années 1980, lorsque les quilombolas ont été expulsés de leurs terres. Le territoire revendiqué par ces familles est superposé aux terres d’Agropalma sur ces inscriptions falsifiées au cadastre. ».

La population accuse également Agropalma de bloquer l’accès, par des agents de sécurité, à des espaces publics comme les cimetières  mais aussi aux rives de l’Acará, qui serpente à travers la forêt tropicale. La pêche fluviale joue un rôle important dans l’alimentation des habitants. De plus, l’entreprise bloque les droits de passage ancestraux avec des portails, des déchets de construction déchargés au milieu des pistes et des tranchées profondes.

Agropalma rejette les accusations

Agropalma explique que sa politique d’entreprise interdit les mesures qui entravent les activités légales et régulières des personnes agissant à la défense des droits humains, mais revendique le droit de protéger son personnel et ses biens. Agropalma nie avoir eu recours à la violence contre les communautés et les individus mentionnés, et affirme qu’il n’y a pas de revendications territoriales des peuples autochtones qui empiètent sur ses terres.

Le groupe Agropalma

Le groupe Agropalma fait partie du groupe bancaire brésilien Alfa, qui possède également des entreprises de tourisme et de construction. Selon le journal économique Valor Económico, Agropalma doit être vendu avec d’autres entreprises du groupe Alfa.

Agropalma se présente comme le "plus grand producteur d’huile de palme durable des Amériques" et affirme avoir établit des plantations de palmiers à huile dans la forêt tropicale entre 1982 et 2002. L’entreprise produit de l’huile de palme certifiée bio sur 4 015 hectares (ha) et de l’huile de palme conventionnelle sur 36 000 ha. En outre, le groupe revendique 3 200 ha de chemins, routes et usines ainsi que 64 000 ha de "zones de forêts protégées", ce qui porte la superficie des terres contrôlées par Agropalma à un peu plus de 107 000 ha.

Outre ses plantations, Agropalma possède six moulins et deux raffineries d’huile de palme ainsi qu’un terminal d’exportation. Selon le groupe, environ 95 % de l’huile de palme d’Agropalma est exportée vers l’Europe et 5 % vers les États-Unis.

Clients d’Agropalma

Une vingtaine de multinationales de l’agroalimentaire et d’huileries font partie des acheteurs de l’huile de palme d’Agropalma, dont :

L’organisation de défense de l’environnement et des droits humains Global Witness a écrit aux sociétés afin de leur demander de prendre position sur les accusations portées contre Agropalma. Certaines d’entre elles ont répondu, mais de manière très générale sur leur politique d’entreprise, en faisant référence aux labels, sans aborder les accusations visant Agropalma ni laisser entrevoir de mesures concrètes pour exclure l’huile de palme.


Agropalma et ses labels

Agropalma est certifié par dix labels internationaux pour la culture biologique, équitable et durable du palmier à huile, dont le label biologique de l’UE, le USDA Organic des États-Unis, le JAS du Japon, le label de commerce équitable IBD du Brésil ainsi que les labels de la RSPO (Table ronde pour l’huile de palme durable) et du POIG (Palm Oil Innovations Group). Il est pour cela considéré comme un modèle dans le secteur de l’huile de palme durable.

 

Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO)

Le label RSPO (Roundtable for Sustainable Palmoil) regroupe environ 5 000 entreprises et ONG du monde entier qui prétendent « promouvoir la culture durable et socialement responsable de l’huile de palme ». Il existe 3,5 millions d’hectares de plantations de palmiers à huile certifiées par le label de la RSPO (chiffre de 2022).

L’intégralité des terres d’Agropalma, soit 107 506 hectares, est certifiée depuis 2011 comme durable et socialement responsable selon la RSPO. Dès 2015, une plainte a été déposée auprès de la RSPO en raison des conflits fonciers chez Agropalma. Fin 2020, celle-ci a été rejetée par la RSPO au motif que le conflit foncier relevait des tribunaux brésiliens (sources 1, 2, 3). Agropalma avait pour sa part rejeté ce qu’il considère comme des "accusations absurdes".

Début décembre 2022, une centaine d’organisations de toute la planète, dont Sauvons la forêt, ont condamné dans une lettre ouverte l’écoblanchiment avec l’huile de palme certifiée par la RSPO.

Groupe d’innovation pour l’huile de palme (POIG)

Agropalma a également fondé en 2013 le Groupe d’innovation pour l’huile de palme (POIG - Palm Oil Innovations Group) avec Greenpeace et le WWF. Le POIG a été créé par les organisations en collaboration avec certaines entreprises d’huile de palme et leurs clients, car ils estimaient insuffisantes les normes et les performances de la RSPO.

Le POIG comprend actuellement trois producteurs (Agropalma, Daabon, Musim Mas) et quatre consommateurs (Danone, Ferrero, L’Oréal, Stephenson) d’huile de palme ainsi que huit ONG. Greenpeace s’est entre-temps retiré.

Son ambition est d’imposer les exigences les plus strictes au monde en matière de culture et de production d’huile de palme. « Le POIG se concentre sur trois champs thématiques : responsabilité environnementale, partenariats avec les communautés, y compris les droits des travailleurs, et intégrité des entreprises et des produits », peut-on lire sur le site web du groupe.

La labellisation RSPO et POIG est effectuée par des certificateurs accrédités avec des audits annuels et des visites sur le terrain. Le dernier rapport de vérification d’Agropalma publié par le POIG, datant du 31 janvier 2022, brille par l’absence de toute réclamation :

« Aucune non-conformité n’a été constatée à la suite de l’analyse de la documentation et des entretiens réalisés avec les responsables, les coordinateurs, les travailleurs d’Agropalma et les représentants des syndicats et des communautés », conclut le rapport dans lequel est également écrit neuf fois (!) : « Les terres d’Agropalma et des agriculteurs sont privées. Il n’y a pas d’utilisation de terres communautaires pour les plantations de palmiers. »

Sur la Fiche d’évaluation des producteurs d’huile de palme de Greenpeace, qui date de 2019, Agropalma figure à la 1ère place des entreprises évaluées. Dans l'évaluation SPOTT de la Société zoologique de Londres, Agropalma obtient également une excellente note globale de 86 %, dont un score de 92 % dans la catégorie "droits communautaires, fonciers et du travail". 

Bio Suisse

Outre les dix labels mentionnés ci-dessus, la raffinerie d’huile de palme Cia Refinadora da Amazonia d’Agropalma était également certifiée par le label biologique Bio Suisse jusqu’à la mi-2022. L’organisation paysanne Uniterre s’est plainte de la certification auprès de Bio Suisse en 2021. Au printemps 2022, la certification a expiré et n’a pas été renouvelée comme les années précédentes. Laurent Vonwiller d’Uniterre considère cela comme le résultat du dialogue avec Bio Suisse, qui porte maintenant ses fruits, peut-on lire dans la revue "Kultur und Politik" 3/22 éditée par le Bioforum Schweiz (Titre de l’article en allemand : "Dialog über Palmöl trägt erste Früchte – mehr Veränderung nötig! Ist Bio-Suisse-Palmöl nachhaltiger als konventionelles Palmöl?"). En revanche, Bio Suisse écrit à Sauvons la forêt que « le dialogue entre Uniterre et Bio Suisse n’a eu aucun effet sur cette décision ».

Réaction de M. Vonwiller : « Bio Suisse n’a pas le courage de reconnaître qu’elle a soutenu pendant des années une entreprise basée sur l’agriculture industrielle et qu’elle a pratiqué à grande échelle (et avec le soutien de RSPO !) la falsification des titres de propriété et l’accaparement des terres. Il manque également un signe de solidarité avec les communautés déplacées qui luttent actuellement pour récupérer les terres volées par Agropalma. »

Lettre

Aux groupes agroalimentaires, aux organismes de certification internationaux et aux autorités brésiliennes

Madame, Monsieur,

nous vous demandons de retirer immédiatement les certifications accordées et de cesser d’acheter de l’huile de palme au groupe brésilien Agropalma.

Réformez les normes des labels, le contrôle et le processus des certifications afin de mettre fin à la fraude et à la tromperie de l’huile de palme certifiée.

Veillez à l’arrêt immédiat des violences et des atteintes aux droits humains commises par Agropalma à l’encontre des populations locales, au rétablissement total des droits de passage et d’accès aux terres publiques et à l’indemnisation des personnes touchées.

Nous demandons aux autorités brésiliennes de garantir et de faire respecter les droits humains de la population, de clarifier définitivement la situation juridique des terres d’Agropalma et de restituer celles acquises illégalement ou spoliées à leurs propriétaires d’origine.

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de notre considération et de notre vigilance citoyenne.

L'huile de palme en 5 minutes

Situation actuelle : la forêt tropicale dans les véhicules et les assiettes

Avec 66 millions de tonnes par an, l’huile de palme est l’huile végétale la plus produite de la planète. Un prix particulièrement bas sur le marché mondial et des propriétés convenant particulièrement au processus de transformation industrielle des aliments ont fait que l’huile de palme est présente aujourd’hui dans un produit sur deux dans les supermarchés : pizzas surgelées, biscuits, margarine, crème pour le corps, savon, maquillage, bougies, lessive…

Ce que presque personne ne sait : près de la moitié des importations d’huile de palme dans l’union européenne est consommée sous la forme de biocarburants. La loi de 2009 sur l’incorporation obligatoire d’agrocarburants dans l’essence et le diesel est ainsi une cause majeure de déforestation tropicale.

À ce jour, les plantations d’huile de palme s’étendent sur 27 millions d’hectares à travers le monde, soit un territoire grand comme la Nouvelle-Zélande d’où ont été chassés habitants et animaux pour faire place à un « désert vert ».

Les conséquences : la mort dans le sachet de soupe en poudre

Les palmiers à huile trouvent des conditions optimales de croissance dans les chaudes et humides régions tropicales près de l’Équateur. En Asie du Sud-Est, en Amérique du Sud et en Afrique, d’immenses zones
de forêts tropicales sont défrichées et brûlées, jour après jour, pour faire de la place aux plantations. Ce faisant, de grandes quantités de gaz à effet de serre sont émises dans l’atmosphère. L’Indonésie, premier producteur d’huile de palme de la planète, a ainsi émis plus de gaz à effet de serre que les États-Unis d’Amérique au cours de l’année 2015. Les émissions de CO2 et de méthane rendent les biocarburants à base d’huile de palme trois fois plus nocif pour le climat que les carburants à base de pétrole.

Mais le climat n’est pas le seul touché : avec les arbres disparaissent des espèces rares comme l’orang-outan, l’éléphant pygmée de Bornéo ou le tigre de Sumatra. Paysans et populations autochtones, qui depuis des générations vivent dans la forêt et la préservent, sont souvent brutalement expulsés de leur terres. A ce jour, 700 conflits fonciers en rapport avec l’industrie de l’huile de palme ont été recensés en Indonésie. Et les plantations gérées de « manière durable » ou « bio » ne sont pas exemptes de violations des droits humains de la population.

Nous, consommateurs, en entendons peu parler. Pourtant, notre absorption quotidienne d’huile de palme est nocive pour notre propre santé : l’ huile de palme industrielle raffinée est riche en contaminant génotoxiques et cancérigènes comme l’a alerté l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) au cours de l’été 2016.

La solution : changer radicalement nos modes d’alimentation et de déplacement

Il ne reste plus que 70 000 orangs-outans dans les forêts d’Asie du Sud-Est. La politique européenne de soutien aux biocarburants pousse les grands singes toujours plus au bord de l’extinction : chaque nouvelle plantation de palmier à huile détruit une partie de son habitat naturel. Nous devons faire pression sur les politiques pour aider nos plus proches parents. Mais il existe des pratiques quotidiennes pouvant déjà apporter beaucoup.

Ces conseils simples vous aideront à savoir où l’huile de palme se cache et comment l’éviter :

  1. cuisiner soi-même : biscuits poire - amande - noix de coco ? Pizza pomme de terre romarin ? Transformer soi-même des aliments frais permet d’éviter tous les plats préparés contenant de l’huile de palme de l’industrie agroalimentaire. Les huiles végétales européenne telles que l’huile d’olive, de tournesol ou de colza s’adaptent à quasiment toutes les recettes.
  2. lire les étiquettes : la présence d’huile de palme doit être indiquée sur les emballages alimentaires depuis décembre 2014. Mais pas pour les cosmétiques mais et les produits ménagers où elle se cache sous la forme de termes techniques. Il est très facile de trouver des alternatives sans huile de palme sur internet.
  3. le client est roi : « Quels produits sans huile de palme proposez-vous ? Pourquoi n’utilisez pas des huiles locales ? » Poser de telles questions aux fabricants peut leur faire craindre pour la réputation de leurs produits. La pression publique et la prise de conscience accrue du problème a déjà incité plusieurs producteurs à renoncer à huile de palme.
  4. Signer des pétitions et interpeler les politiques : les pétitions en ligne permettent de faire pression sur les politiques responsables des importations d’huile de palme. Avez-vous déjà signé toutes les pétitions de Sauvons la forêt ?
  5. Se faire entendre : les manifestations et autres actions collectives permettent d’atteindre le public et les médias. Ainsi s’accroît la pression sur les décideurs politiques.
  6. Renoncer à la voiture : il est très facile de réaliser la plupart de nos trajets à pied, à vélo ou avec les transports en commun.
  7. Savoir et faire savoir : les milieux économiques et politiques veulent nous faire croire que les biocarburants sont bons pour le climat ou qu’il est possible de produire de l’huile de palme de manière durable. Sauvonslaforet.org informe sur les conséquences de la culture industrielle de l’huile de palme.

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